UHA 22 - UniHub Académique, Neuchâtel NE

Années 2022
Tailles XL
Client République et canton de Neuchâtel
Coût 35 Mio.
Architectes IPAS Architekten und Planer AG
Typologies Education
Statuts Projet
Commission Wettbewerb
© Visualisations Tegmark
Team Egger Michel
Ott Eric
Rosset Jim
Ganteil Léa
Von Flüe Orianne
Wesoly Dylan
Diserens Mai Linh
Lieu Neuchâtel NE

Information

Programme:

Organiser les espaces, c'est aussi planter le décor Les deux corrections des eaux du Jura et le remblai des Jeunes-Rives ont laissé des traces indélébiles sur le développement de Neuchâtel; il s’agit du dénivelé réalisé entre le quartier des Beaux-Arts et le ‘Parc-Plage’ des Jeunes-Rives. Cette alliance spatiale, cette relation inscrite dans l'histoire du site a incité les architectes à amarrer à quai les bâtiments construits sur le remblai; s’ajoute à cela des ‘catway’ construits sous forme de levée de terre ou escaliers permettant l’accès depuis le quai des Beaux-Arts. Nous avons pris l’option d’exploiter cet enchaînement de composants paysagers, ce travail micro-topographie du lieu. En effet comme tout regard sur le paysage glisse continûment, nous avons géré ce dénivelé – par mimétisme - en travaillant l’oblique. Ainsi nous avons vallonné le socle pour qu’il participe au paysage et loger les salles de cours. Planté dans ce socle un parasol distille son ombre mesurée si précieuse aux esprits studieux du ‘Learning Center’; enfin suspendu dans l’espace de sa ramure se trouve l’administration, baignée par une lumière radieuse. Ce bâtiment compact et profond est constitué d'un empilement triparti des différents départements. .Ceux-ci s'organisent autour du grand auditoire, s'enchaînent les uns à la suite des autres autour de ce noyau avec une typologie qui leur sont propres. Un espace multi-usage Ce bâtiment compact et profond est constitué d'un empilement de plusieurs types d’espaces, d’une multitude d’événements spatiaux. Ceux-ci s’organisent autour du grand auditoire (qui reprend la typologie de l'‘Amphimax’ de l’UNIL, les gradins en sus), s'enchaînent les uns à la suite des autres et créent un ‘sentier’ réunissant les deux rez-de-chaussée. Dans cet espace ‘intérieur continu’ les usages ménagent des lieux variés tout en les combinant à l'espace global. C’est une manière de libérer la structure frugale de son orthogonalité, d’orienter la vie autour du paysage et d’éveiller cette envie d'un contact plus âpre avec le lieu. Ainsi l’espace montre son aptitude tantôt à disparaître tantôt à prendre la valeur d'une transition entre les limites du bâti et l'environnement extérieur. C'est dans ces conditions que le plan révèle sa mission la plus essentielle, étant appelé à révéler le potentiel atmosphérique que peut prendre en charge un bâtiment : l'air comme premier matériau de construction.

Description:

Le Parasol de Platon Notre proposition cherche donc à relier architecture et nature dans un projet commun en tissant une relation subtile avec les contours indéterminées de cette dernière. Ici on a envie de questionner les relations du dedans/dehors, du public/privé, de dessiner un projet à l'écoute de la vie quotidienne des usagers, de le relier à son contexte de ‘Parc-Plage’ pour que le projet participe à la somme de toutes les architectures qui composent ce lieu . Faire de ce projet plus qu’un objet institutionnel, mais un champ de relations, un réseau, une densité de vie. Aussi nous avons planté dans le sol un grand parasol, un abri aux longs bras en forme de dôme qui nous offre le sentiment d’être de la partie, comme un mobilier appartenant au ‘Parc-Plage’ des Jeunes-Rives. Un parasol comme un abri poétique qui convoque en nous cette communication proxémique d’’êtrelà’ par clignotement entre présence et retrait, ombre et lumière. Un parasol en lieu et place de l’olivier de Platon comme espace d’enseignement.