BEA 20 - Urb’arborescence – Quartier d’habitation Beauregard, Neuchâtel NE
Années | 2020 |
Tailles | XL |
Client | FidFund Management SA |
Coût | 45 mio CHF |
Architectes | IPAS architectes et planificateurs SA |
Typologies | Habitation |
Statuts | Projet |
Commission | Concours |
© Visualisations | Dunedin Arts AG |
Team | Ott EricEgger MichelBirovescu OanaMarconato LoïcGurtner BenjaminDa Cunha Liliana |
Lieu | Neuchâtel NE |
Information
Programme:
Architecture La forme architecturale est biomimétique. Elle part d’une trame hexagonale qui correspond à un optimum isopérimétrique (nids d’abeilles, les bulles de savon, molécule d’eau, flocon de neige etc.). Comme une étape intermédiaire entre architecture et nature les volumes jouent de cette trame, s’adonnent au tropisme par une organisation en branche qui oriente les logements autour de la lumière et des panoramas. Afin de préserver une relation de bon voisinage, le développement vertical se fait en pyramide, diminuant ainsi l’impact d’ombrage et d’obstacle visuel. Une relation fraternelle entre voisins directes et indirectes qui consiste à habiter ensemble sans se gêner, en offrant un peu des atouts du site à tous. Typologie A l’ère de l’urbanité cybernétique, du décloisonnement intrusif d’internet correspond une reconfiguration des espaces qui obéissent à un ordre linéaire de scènes distinctes se déroulant dans des appartements dits de ‘chemin de fer’. Au lieu de proposer une organisation séquentielle et cloisonnée peu stimulante, les appartements deviennent le prolongement de l’extérieur, des places à habiter décrivant une narration qui laisse la place à la lumière.Description:
Implantation L’architecte - dans sa quête de réponses urbaines abstraites, rationnelles et universelles - a perdu toutes notions de géo- et spatiopoésie. L’application des processus d’uniformisation et de mathématisation menacent l’espace, la manière de penser les lieux de vie. Les places occupent les blocs manquants, les habitations ressemblent à un cortège d’uniformes fanfaronnant une technoarchitecture résonnant comme un adaptateur. Nos villes circulatoires ont amplifié la dislocation avec l’homme, favorisant les espaces informes au détriment de lieux de poésies. L’aménagement d’un nouveau quartier est inséparable d’une certaine philosophie de l’espace ; dans notre cas il s’agit de revenir au lieu, de dessiner une typicité, une diversité, un concentré de vie possible, de trouver une géographie urbaine attentive à l’échelle locale, une volumétrie à la dimension du paysage, une musique prenant le rythme du sentier, de la marche à pied. Dans l’idée d’intégrer ce quartier dans le couloir de verdure qui caractérise ce site et de voir se développer un espace arboré, nous avons privilégié une urb-arborescence qui s’organise comme une pépinière de ‘tours’, des figures plantées en terre qui imitent le boisé, sa relation à la topographie, sa porosité spatiale tourmentée. Une sorte de féerie urbaine qui privilégie les lignes de fuite sur le paysage lointain, le plaisir de la perspective imprévue qui s’offre à nous moins comme l’usage d’une commodité générale que comme une faveur.