CDL 07 - Stratégie de développement international d'idées pour l'aménagement du site Naturel et bâti, Crêt-du-Locle NE

Années 2007
Tailles XXL
Client République et Canton de Neuchâtel
Architectes IPAS Architectes et Planificateurs SA
Typologies Territoire
Statuts Projet
Commission Concours
© Visualisations Salvatore Chillari
Team Egger Michel
Ott Eric
Chillari Salvatore
Jeanneret Delphine
Batista Gilles
Desaules Michael
Lieu Crêt-du-Locle NE

Information

Description:

Nous sommes tous fascinés par la nature. Pourtant nous exploitons ses ressources sans pitié, nous cherchons constamment à la garder sous notre contrôle. Aujourd’hui la nature sauvage n’existe plus, elle a été remplacée par des fragments de paysage diversifié : pâturages, étendues agricoles, parcs, squares etc… Une mosaïque de multinatures contaminées par l’intervention de l’homme, une beauté nouvel qui fait partie de notre paysage, que l’on dit naturel et qu’il faut à tous prix préserver… La ville suburbaine donne des espaces de vie d’un fonctionnalisme étroit. Sans âme elle s’étend dans la campagne en éparpillant le bâti en objet autonome ; les limites entre ville et campagne s’abolissent. La végétation n’est plus qu’un décor que l’on use comme un baume sur notre conscience… Au Crét-du-Locle nous proposons de couvrir un jeu d’échelle entrecroisé et non plus séparé, une succession kaléidoscopique de lieux urbains qui donnent un sens à l’ensemble du site. Une urbanisation qui se distingue des deux pôles urbains que sont le Locle et La Chaux-de-Fonds. Il s’agit alors de cohabiter avec la nature sauvage, rurale et domestique, accepter le caractère irréductiblement sauvage, non contrôlable de cette nature pour générer un aménagement urbain qui l’intègre. Refuser la destruction de la campagne par l’expansion immodérée de la ville, c’est-à-dire conserver des champs cultivés à l’intérieur d’un nouveau territoire urbanisé, intégrer les rythmes de la nature sauvage tout en créant une architecture organique et paysagère à la recherche de la fusion entre ces deux éléments. Ici nous proposons: -d’habiter le paysage, la forêt, les champs. -de paysager l’architecture, repenser le rapport entre nature et architecture. -de modifier la vision urbaine classique ou la nature est soumise à la ville et sert à l’embellir dans un langage codifié (parc, boulevard, square) et utiliser le potentiel du déjà là pour opérer une mutation vers de nouveaux possibles. -de s’inspirer de ce paysage naturel avec ses propres règles et habiter une nouvelle urbanité ou nature et bâti s’entremêlent pour former plus qu’un seul paysage. Tout comme nos ancêtres l’on fait, il s’agit de participer à une intervention collective. Matérialiser , déterminer un protocole de relations plus sophistiqué, plus pervers ou ambigü, plus nuancé… progresser vers ces rapprochements asymptotiques avec la nature… -comment créer un paysage fractal de la ville territoire sans chercher à maîtriser la totalité, mais dans une logique kaléidoscopique qui donne sens à chacun dans un ensemble ? -créer des relations renouvelées entre ces deux partenaires… -indépendant de la ville fonctionnaliste ils doivent trouver une complicité entre eux dans l’invention typologique, voir fusionner pour produire des intensités urbaines… jusqu’à jouer un rôle mimétique entre eux…